L’acupuncture pour soigner votre animal
Cette médecine est apparue il y a 5000 ans, c’est une branche de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Elle est née de l’observation :
- D’ une corrélation récurrente entre certains points douloureux à la surface de la peau et des désordres internes,
- De la régression de ces désordres internes une fois piqué le point correspondant sur la peau.
Les maîtres acupuncteurs chinois ont ainsi observé une circulation d’énergie le long de trajets nommés méridiens, et une association entre ces méridiens et les organes internes. Plusieurs milliers d’années plus tard, les techniques d’investigation scientifiques modernes ont mis en évidence une similitude frappante entre ces méridiens en surface et les trajets empruntés par les nerfs plus en profondeur.
L’acupuncture est holistique, c’est-à-dire que le patient traité est considéré dans son entièreté physique et psychique, mais aussi comme faisant partie de la nature avec laquelle son énergie vitale, le QI (prononcer « tchi ») est en constante interaction. La médecine traditionnelle chinoise considère que pour éviter la maladie, il est nécessaire d’entretenir son QI. Si cette énergie est correcte, la maladie ne peut s’installer.
Ainsi, l’acupuncture pourra être pratiquée sur vos animaux dans 2 situations :
- Le traitement d’une maladie déjà installée, aigue ou chronique,
- La prévention de la maladie, en rééquilibrant grâce aux aiguilles l’énergie vitale perturbée par les états psychiques, l’hygiène alimentaire et en l’accordant avec les saisons, le climat…
A noter que dans la Chine antique, l’acupuncteur consulté préventivement à chaque changement de saison était rémunéré tant qu’il maintenait son patient en bonne santé, mais jamais lorsque celui-ci était malade… Philosophie à méditer, bien que difficilement applicable à notre mode de vie occidental….
Étonnamment, l’application d’aiguilles est souvent bien acceptée par la plupart des animaux de compagnie, y compris des chats ! Même si certains points se révèlent parfois un peu sensibles, nous avons souvent pu constater que les animaux ainsi traités deviennent plus dociles de séance en séance… De là à supposer que nos animaux sont plus perceptifs que nous…